« Bonjour, ma colère ! Salut, ma hargne ! Et mon courroux, coucou ! ». J’ai connu aujourd’hui une situation qui, à posteriori, m’évoque cette formidable émission des compères Villers, Rego et surtout du regretté Pierre Desproges.
Sans entrer dans des détails qui n’intéressent égoïstement que moi, au cours de l’Assemblée Générale d’une société dans laquelle je possède quelques parts, je me suis retrouvé tour à tour dans le rôle du vautour… et du pigeon !
Mes trois associés (zut, c’est donc moi la cloche ?), accompagnés d’un expert comptable procédurier, ont d’abord émis des doutes sur mon intégrité (une vieille affaire de cotisations Urssaf non remboursées par ladite caisse) avant de me proposer, grands saigneurs, de racheter mes parts à un prix dérisoire. Il espéraient ainsi, c’était visible, transformer le loup en mouton pour mieux le tondre…
Méfiance ! A prendre leurs désirs pour des réalités, ils ont oublié que le mouton est un animal à poil haineux… (celui qui a hurlé « A poil les nœuds » sort immédiatement !) !