Qui tient les épingles ? 2011 est une année tellement pourrie (pour moi, je ne sais pas pour vous) que je vais finir par croire en quelque chose, soit en Dieu pour qu’il me sorte de là (encore qu’il semble que les conversions intéressées ne soient pas très bien vues) soit en cet ancestral art du Vaudou. Entre la perte d’êtres chers, les cambri-viol-ages  et mes affaires qui n’en sont plus, je ne sais plus ou donner… de la superstition.

Mon choix est fait : croire qu’un quidam(né) m’en veut (nous en veut devrais-je dire, car je suis marié sous le régime de la communauté) a de multiples avantages :

– Cela veut dire que quelqu’un pense à moi (à nous)

– Cette personne a des talents pour la couture ou le modelage ( je suis pour la réhabilitation des travaux manuels)

– J’ai une chance de la chopper un de ces jours (alors que l’autre-là-haut me parait plutôt inaccessible)

Je me sens déjà mieux, suffisamment en tout cas pour préparer la réplique : où sont les aiguilles à tricoter ?