Pour illustrer mon humeur du moment, je vais me permettre de paraphraser le grand philosophe Gustave Parking :
Vivre en société c’est tenter de résoudre ensemble des problèmes que nous n’aurions probablement jamais eus seul.e.s.
L’origine de ces maux-mots se trouve probablement expliquée par l’aphorisme d’un autre grand penseur, Guy Bedos, qui reprenait à son compte la citation d’un type dont on ne sait pas trop ce qu’il est devenu (Jean-Sol Partre je crois) :
« L’enfer c’est les autres, les autres c’est l’enfer »
En fait, si c’est toujours l’autre le problème, il y a de fortes chances que tu (n’as pas) n’es pas non plus la solution.
Gustave aurait conclu : « je vous laisse réfléchir à ça », mais vous n’êtes pas obligés.
PS : petit rappel, « Je est un autre » c’est beau, c’est Rimbaud (Lettre de Rimbaud à Georges Izambard -sur Wikipedia)
Circadien est expliqué comme un lien indéfectible entre notre rythme immuable et l’humain.
Rythme imposé par la rotondité de notre sphère commune la terre!
Lieu où tous les autres sont présents, 7 milliards d’autres, qui bien sûr, ne sont pas moi.
Kevin Levillain et ses amis Armand Hatchuel ainsi que Blanche Segrestin tous 3 enseignants Mines Paris Tech/PSL (Merci le monde du 16 janvier dernier (rubrique idées)) apporte un regard plein de solution pour sauver notre terre.
C’est le principe des « avaries communes », comment quand le bateau va couler, vous aurez transposé le symbole sur notre terre, l’ensemble des passagers (7 milliards), construisent un accord pour se partager le coût de l’action solidaire nécessaire face à ce danger commun, qui oblige a jeter une partie de la cargaison par dessus bord.
Merci à eux d’offrir une magnifique fenêtre sur la nécessité de cette règle de répartition équitable du sacrifice.
Comment de cet agrégat circadien/24 heures/terre/planète devrait maintenant nous emmener sur la recherche de sa mise en place et de sa construction. Ne serait ce pas le moteur (à pétrole sic!) pour définir l’équipe qui va nous emmener sur ce chemin.
A bientôt
Bonsoir Marc,
Une idée intéressante, bien plus utopique que celles que je peux exprimer parfois ici…
Ce qui me gène dans le propos ce n’est pas temps l’idée de la prise de conscience globale des enjeux et de notre responsabilité commune, que la notion de sacrifice.
Les enjeux sont énormes, le but est noble, la nécessité est là mais peu de gens sont prêts au sacrifice… Il y a toujours une bonne raison pour que « l’autre », le plus riche, le plus pollueur, le plus loin, le plus différent commence sa BA avant nous…
Il faut inverser le propos et montrer ce vers quoi nous pouvons tendre tous ensemble pour nos enfants. Et non pas sur ce que nous allons perdre. Ben oui, ça aussi c’est utopique, mais comme disait Edouard Herriot “Une utopie est une réalité en puissance.”
Bon, il y a du boulot
A bientôt
Thierry